Hello ! 👋

J'espère que tu vas bien et que tu es en pleine forme pour attaquer la semaine.

De mon côté, on est sur une fin d'année bien chargée puisque pas mal de nouvelles opportunités qui sont tombées ces 10 derniers jours.

Ce qui est à la fois surprenant, enthousiasmant... Et un peu fatiguant. On ne va pas se mentir, la fin de l'année est toujours un peu rude et l'ensemble de l'équipe est sur les rotules. Je ne fais pas exception.

Mais tout le monde s'accroche, on continue à oeuvrer vaillamment pour finir l'année en beauté avant d'aller savourer un repos bien mérité.

Et toi, quels sont tes plans pour les fêtes ? Tu bosses ou tu coupes ?

Sans plus attendre, c'est parti pour les réflexions de cette semaine.

1 - Je suis prêt à parier que tu ne dis pas non assez souvent.

Tout le monde en parle mais peu de gens le pratique vraiment.

Le fameux focus à toute épreuve dont tu es censé faire preuve si tu veux accomplir de grandes choses.

Ou des choses tout court d'ailleurs.

Ce n'est plus un secret pour personne : le multi-tasking détruit ta productivité, mener plusieurs projets de front est sans doute ce qui t'empêche de faire des progrès significatifs dans chacun d'entre eux...

Et pourtant, on a beau le savoir ce n'est pas pour cela que la mise en application est facile pour autant.

Il y a deux cas de figure en particulier qui me posent encore problème :

• les "fausses opportunités" : un projet ou un client qui ne répond pas exactement à mon cahier des charges mais qui n'en est pas très loin. Le fameux : "c'est pas ce qu'on fait d'habitude mais c'est un gros budget" ou "le besoin n'est pas très clair mais ça peut déboucher sur quelque chose de plus gros à terme".
• le "faux travail" : toutes les tâches vaguement en lien avec un sujet pertinent qui sont souvent urgentes et rarement importantes. Des tâches faciles, que je maîtrise, qui ne me mettent ni en risque ni en difficulté et qui me donne l'illusion d'avancer et d'être productif.

Le plus compliqué avec ces deux cas de figure c'est qu'ils sont difficiles à identifier et que l'on peut très facilement rationaliser le fait d'agir dans ce sens.

Selon moi, il n'y a qu'une seule solution : la discipline.

Définir des critères et un cahier des charges qui soit clair, ne laisse aucune place à l'interprétation et ne pas en dévier.

Ce cahier des charges peut porter aussi bien sur la typologie de projets que tu acceptes que sur la manière dont tu choisis les tâches que tu vas décider de faire passer en priorité.

Le tout étant d'avoir des critères clairs et de s'y tenir.

2 - Les bonnes intentions ne suffisent pas.

La fin d'année est toujours une période propice aux bilans divers et variés.

Cette année comme les précédentes a été riche en enseignements mais celui qui m'a le plus marqué c'est que je pense avoir enfin intégré une idée avec laquelle j'ai eu du mal à faire la paix.

Dans la vie privée comme professionnelle, souvent, être bien intentionné ce n'est pas suffisant.

Vouloir bien faire n'est pas une garantie de succès et, contrairement à ce que j'avais tendance à croire, ce n'est pas non plus une excuse acceptable en cas d'échec.

Tes clients se moquent que tu fasses de ton mieux, ils veulent des résultats.

Ton manager est bien conscient que tu fais des efforts et que tu as à coeur de bien faire, mais il a besoin de résultats lui aussi (ou, à défaut, de progrès).

Tes équipes comprennent qu'il y ait des contraintes avec lesquelles tu dois composer, mais elles veulent être écoutées et que tu accèdes à leurs requêtes, que tu répondes à leurs besoins.

Le marché ne pardonne pas. Et les gens font peu de compromis.

Ça peut paraître un peu cynique dis comme ça mais je pense que c'est important de prendre conscience de cette réalité pour ne pas être surpris ou déçu le jour où tu y seras confronté.

3 - La transparence est un remède autant qu'un poison.

Dit autrement : on peut parler de tout mais pas n'importe comment.

Personne n'aime avoir le sentiment qu'on lui ment ou qu'on lui cache des choses. C'est normal et tout à fait compréhensible.

Pour autant tout le monde est d'accord sur le fait que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.

Ou du moins pas sans y mettre les formes.

En tant que manager, j'ai toujours prôné la transparence et l'honnêteté. Souvent de manière assez radicale.

J'ai la conviction profonde qu'on ne progresse que lorsque l'on est capable de confronter les faits sans chercher à les atténuer ou les travestir.

Je suis donc plutôt enclin à partager mes réflexions avec mes équipes.

Y compris lorsqu'elles ne sont pas complètement abouties.

Y compris lorsque cela signifie faire part de mes doutes ou de mes craintes.

Mais récemment, je me suis demandé s'il n'y avait pas une limite à ce genre de pratique.

Je m'interroge sur le fait de savoir si partager ce genre de choses, même si c'est par souci de transparence, ne crée pas plus de confusion et d'incertitude que ça ne contribue à renforcer le lien de confiance.

J'ai toujours considéré le fait d'admettre qu'on ne sait pas ou que l'on n'a pas toutes les réponses comme un signe de lucidité voire de sagesse.

Mais je peux concevoir que ça ne soit pas rassurant quand la personne qui le confesse est censée être celle qui montre la voie.

Mon expérience en tant qu'entrepreneur et dirigeant d'entreprise reste très limitée mais j'ai confiance en ma capacité à questionner et à trouver des réponses. Le passage à l'action me dira si j'avais raison ou non.

Pour autant, ça demande une certaine maturité de la part des membres d'une équipe pour entendre de la bouche de la personne qui les dirige "Je ne sais pas " sans que cela n'entame ni leur confiance, ni leur enthousiasme.

Je pense que c'est rare. Donc très précieux.

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Concernant le podcast, j'avance doucement sur mes réflexions.

J'ai enregistré quelques épisodes avec des invités de qualité récemment. Il sortiront en début d'année prochaine (la fin d'année est vraiment très chargée de mon côté).

Pour autant je continue à réfléchir sur la meilleure façon de faire évoluer le format pour :

• faire en sorte de pouvoir publier régulièrement sans que ça me prenne trop de temps
• continuer à créer du contenu de valeur sans être tributaire de mes invités

Pour ce qui est de l'évolution du format, voici ce à quoi je pensais : me connecter en live sur ma chaîne YouTube une fois par semaine, le même jour à la même heure (le mardi ou mercredi soir par exemple) pour répondre à une question ou faire une intervention sur une thématique précise.

Le replay du live sera dispo sur la chaîne YouTube et l'audio sera diffusé au format podcast le lendemain.

Pas d'edit, pas ou peu de script (plutôt des bullets points que je souhaite aborder en fonction de la thématique).

En live, sans filet. Autant dire que je flippe.

Mais ça me permettrait d'avoir un peu moins de travail au niveau production et post-production et de caler un rendez-vous hebdo dans l'agenda chaque semaine.
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Ça offrirait la possibilité, à celles et ceux qui le souhaitent, d'interagir avec moi en live.

Qu'est-ce que tu en penses ? Bonne ou mauvaise idée ?

Je veux bien ton avis !

C'est tout pour moi cette semaine !

À lundi prochain. ✌️

Thomas