Hello ! 👋

J'espère que tu vas bien et que tu as passé un très bon réveillon !

Commençons par les formalités d'usage : je te souhaite une excellente année 2024, qu'elle soit pleine de beaux projets, de belles rencontres et de réussites en tout genre.

Je suis curieux : quel est ton objectif de l'année ?

Ça m'intéresse de savoir quel est le plus gros challenge que tu prévois d'attaquer cette année !

Après l'édition "exceptionnelle" de la semaine dernière consacrée à mon bilan 2023, retour à notre programme habituel.

Voici 4 idées intéressantes que je voulais partager avec toi cette semaine :

1 - Excellence opérationnelle d'abord, "company building" ensuite.

C'est l'un de mes plus gros apprentissage de l'année 2023.

L'écueil dans lequel je suis tombé et qui m'oblige à revoir ma roadmap 2024 : passer beaucoup de temps à construire l'organisation, parfois sur des sujets qui ne sont pas prioritaires, au détriment du travail sur l'excellence opérationnelle.

Quand on y pense, l'excellence opérationnelle et ta capacité à générer des résultats reste l'élément qui conditionnera, in fine, le succès de ton entreprise.

Tant que ton organisation ne sera pas au point sur ce sujet, que tu n'auras pas mis en place les bons process pour réussir à garantir une exécution impeccable de façon répétée à tous les niveaux de l'organisation, tu ne pourras pas construire quelque chose de viable et de pérenne.

Pour reprendre une image bien connue, ce serait comme vouloir construire un château sur des sables mouvants.

C'est d'autant plus important à garder en tête que la tentation est grande.

Réfléchir à la structuration d'une entreprise est une exercice intellectuellement stimulant.

Se fixer des objectifs à 3 ans, faire des recherches, lire des livres sur les plus belles réussites entrepreneuriales, ça attise l'imagination.

Et ça a sa place mais ça ne doit jamais se faire au détriment du travail de fond, primordial, sur l'excellence opérationnelle.

2 - La charge de travail perçue VS la charge de travail objective

Ouuuuh... Sujet sensible en perspective.

C'est quelque chose qui revient souvent chez Tire-Fesses depuis quelques temps déjà.

Même si je n'ai pas encore trouvé la solution pour résoudre une bonne fois pour toute le problème (en supposant qu'elle existe), j'ai quand même un peu affiné mes réflexions sur le sujet.

(D'ailleurs si tu es à l'aise avec l'anglais que tu cherches de bons contenus autour de la productivité, je te recommande vivement la chaîne YouTube de Cal Newport.)

Une des réalisations à laquelle je suis arrivé récemment c'est qu'il y a une différence entre la charge de travail objective et la charge de travail perçue.

La charge de travail que j'absorbe aujourd'hui m'aurait complètement noyé il y a 5 ans. Même quantité de travail, perception complètement différente.

Le corollaire de cette idée c'est que la capacité de travail est un muscle. De même que les capacités de concentration ou d'apprentissage.

C'est une compétence qui se travaille et se développe au fil du temps. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle.

Comment ? Malheureusement, je n'ai pas vraiment trouvé de recette miracle. La seule technique qui marche c'est l'exposition.

Se confronter progressivement à une charge de travail de plus en plus conséquente et faire en sorte de s'adapter au fur et à mesure.

3 - L'incertitude fait partie intégrante du processus.

C'est quelque chose avec lequel j'ai encore beaucoup de mal.

L'inconnu et le chaos m'ont toujours fait un peu peur. C'est d'ailleurs pour ça que je planifie et que j'échafaude des scénarios constamment. Ça m'aide à donner du sens au monde qui m'entoure et je m'accroche à l'illusion de contrôle que ça me procure.

Pour autant, cette année, j'ai vraiment envie de travailler là-dessus pour être plus à l'aise avec le fait de lâcher prise.

Accepter que l'incertitude fait partie du processus. Qu'il y aura toujours des surprises... Bonnes et mauvaises. Ça fait partie du jeu !

La seule chose que je sais pouvoir contrôler ce sont les efforts que je fournis et ce que je "produis".

Le fameux output VS outcome. Si le résultat n'est pas garanti, focalise-toi sur les efforts que tu fournis.

Alors je me concentre là-dessus, je travaille sur le fait d'accepter que je n'aurais jamais de certitudes et, au fond, c'est OK.

4 - En cas de doute, go upmarket.

Statistiquement parlant, sur le long terme, tu as plus de chances de prospérer en essayant de monter en gamme.

Réussir à construire un business rentable et financer la croissance quand les marges sont faibles est un défi que peu de gens sont en mesure de relever.

Ça implique bien souvent d'avoir un modèle économique particulier qui justifie le fait de pratiquer des prix bas et de parier sur le volume. Ce qui est rarement compatible avec une entreprise de service "classique". La seule exception étant les entreprises qui s'appuient sur une offre standardisée et des outils (tech) pour délivrer leurs services.

Donc si tu te questionnes sur ton positionnement ou l'évolution de ton modèle et que tu as des doutes sur la meilleure marche à suivre, essaie de réfléchir à commenter faire pour monter en gamme.

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Je me lance enfin pour tester le nouveau format du podcast !

Je serais en live sur ma chaîne YouTube mercredi à 21h pour un premier épisode avec un nouveau format dans lequel j'aborderais une thématique que j'apprécie tout particulièrement :

Comment planifier son année pour tout déchirer (rien que ça)

Alors si ça te tente d'échanger avec moi sur le sujet, rendez-vous sur ma chaîne YouTube pour ce premier live. J'espère que tu seras là. 😉

Après ça, je serais en live tous les mercredis à 21h.

C'est tout pour moi cette semaine !

À lundi prochain. ✌️

Thomas